


Les araignées des villes n’ont plus peur de la lumière
D’année en année, la pollution lumineuse gagne du terrain. Elle perturbe les comportements et même la physiologie des animaux. Mais certains pourraient finalement en tirer profit. C’est ce que montre une étude sur les araignées des villes qui semblent avoir vaincu leur peur de la lumière pour capturer plus de proies.
Classiquement, les araignées tissent leurs toiles dans des endroits sombres. Des endroits dans lesquelles elles ont le moins de chance d’être repérées par un prédateur. Mais cette habitude pourrait être en train d’évoluer sous la pression de la pollution lumineuse. C’est ce qu’affirment des chercheurs de l’université de Regensburg (Allemagne).
Rappelons que l’on parle de pollution lumineuse lorsque les éclairages artificiels nuisent à l’obscurité normale de la nuit. Chez l’Homme, cette pollution lumineuse est suspectée de dérégler l’horloge biologique. Elle a aussi des conséquences négatives sur les animaux. Mais les araignées des villes semblent, elles, s’en être fait une raison. Mieux, elles pourraient même avoir évolué pour en tirer profit.
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Regensburg (Allemagne), l’évolution a appris aux malmignattes des maisons à tirer profit de la pollution lumineuse. D’autres araignées n’ont pas cette chance. Des études montrent que leur espérance de vie peut s’en voir réduite. © mmadrigal70, Fotolia
Plus de nourriture en pleine lumière
Pour arriver à cette conclusion, les biologistes ont fait éclore des œufs d’araignées des champs et d’araignées des villes. Ils ont ensuite comparé les habitudes des deux groupes d’araignées de sorte que les différences observées ont de grandes chances de résulter de modifications génétiques dues à l’évolution.
Selon ces travaux, les araignées des champs évitent toujours les zones éclairées lorsqu’il s’agit d’y installer une toile. Mais la moitié des araignées des villes — du moins, des Steatoda triangulosa ou malmignattes des maisons qu’ils ont étudiées — choisirait de tisser leur toile en pleine lumière. « Peut-être parce qu’elles y trouvent plus de nourriture », avance Tomer Czaczkes, biologiste à l’université de Regensburg.
Source web par: futura sciences
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