Arts Populaires du Drâa : Documentaire sur les Traditions de Zagora
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Arts Populaires du Drâa : Documentaire sur les Traditions de Zagora

Le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a récemment dévoilé un documentaire intitulé « Arts populaires sur les rives de l’Oued Drâa ». Ce film, d’une durée de 52 minutes, a été publié le samedi 4 mai 2024 sur le portail national maroc.ma.

Ce documentaire explore en profondeur six genres artistiques emblématiques de la région de Zagora, combinant des scènes de danse, de poésie et des analyses scientifiques. Tourné dans différents lieux pittoresques de la province, le film met en lumière des formes artistiques comme la Rassma, la Roukba, l’Aqlal, l’Ahidous, les Gnaoua et la Hadra. Ces expressions culturelles témoignent de l’héritage riche et diversifié de la vallée du Drâa, marqué par des influences nomades, amazighes, arabes et africaines.

Une immersion dans l’histoire et l’évolution des arts locaux

Le documentaire illustre également l’évolution des pratiques artistiques au fil du temps. Jadis liées aux activités guerrières ou au nomadisme, certaines formes comme la Roukba ou la Rassma ont évolué pour devenir des expressions festives. Le métissage culturel et les changements socio-économiques de la région ont donné naissance à une vingtaine de genres artistiques distincts, riches en diversité tout en partageant des traits communs.

Focus sur les genres artistiques présentés

Roukba

La Roukba est une danse rythmée mêlant poésie et mouvements, largement pratiquée lors des festivités dans la vallée du Drâa. Ce genre, autrefois exécuté par les guerriers avant et après les combats, s’est transformé en une danse purement festive. Dans le documentaire, l’ensemble dirigé par Mohamed El Qartawi performe au milieu des palmiers d’une oasis près de Zagora.

Rassma

Contrairement à la Roukba, la Rassma se concentre exclusivement sur la poésie. Accompagnée uniquement par un tambour pour marquer le rythme, elle fait appel à un chef, ou cheikh, qui déclame les paroles et dirige la performance. Le documentaire revient sur ses origines et ses liens avec d’autres formes comme le Malhoun, avec des scènes filmées à Zagora et Bni Zouli.

Gnaoua

Né des traditions des esclaves africains subsahariens, le genre Gnaoua exprime la douleur de l’exil, la spiritualité et la résilience. L’ensemble « Gnaoua Zaouia El Baraka », dirigé par Abdelhak Ait Farji, a interprété des morceaux dans la région archéologique de Fem El Shenna. Ce segment met en avant l’influence africaine dans l’identité culturelle du Drâa.

Ahidous

L’Ahidous incarne l’identité amazighe, particulièrement dans les zones de transition entre les montagnes et le désert. Le film a capté des performances d’une troupe locale dirigée par Adi Mastour à Nkob, soulignant l’importance de cet art dans les célébrations amazighes.

Aqlal et Dq es-sayf

Ces deux genres, bien que similaires, se distinguent par leurs instruments et leurs origines, remontant aux migrations des tribus arabes. Le documentaire présente des performances filmées à Tizgui et à Zagora, mettant en lumière leur évolution historique et artistique.

Hadra

Liée aux confréries religieuses, la Hadra loue Dieu et le Prophète à travers des chants poétiques. Ce genre purement masculin est présenté dans le documentaire à travers une performance à la Zaouia Sidi Abdelali, clôturant ainsi le tournage dans une ambiance spirituelle et chaleureuse.

Un patrimoine vivant célébré en ligne

Pour accompagner le lancement du documentaire, le ministère a publié des extraits sur Instagram et annoncé une prochaine diffusion sur la chaîne YouTube officielle du portail national. Cette initiative vise à valoriser le patrimoine immatériel marocain et à sensibiliser le public à la richesse des arts populaires du Drâa.

Le 18/12/2024

Rédaction de lanouvelletribune

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