


Jadis, à une époque antique où la moitié sud de notre pays ressemblait plus à une savane qu’à un désert , vivaient encore des espèces aujourd’hui éteintes, qu’on imaginerait difficilement exister sous nos latitudes.
Les preuves de l’existence de ces espèces, sont régulièrement mises à jour dans plusieurs régions du royaume, et sous plusieurs formes. Quand ce n’est pas des ossements et éléments fossiles, c’est sous la forme de dessins de gravures rupestres parfois millénaire.
Jadis, vécurent au Maroc, parmi tant d’autres espèces, des rhinocéros.
Rhinocéros blanc (Ceratotherium simum)
Lors du siècle dernier, plusieurs trouvailles dans plus d’une région du Maroc ont prouvé l’existence dans notre bio-histoire de ces magnifiques animaux qui aujourd’hui encore continuent à survivre dans notre continent, mais dont les effectifs et l’aire de répartition ont drastiquement diminués, mettant à mal, les chances de cette espèce de continuer à être.
Parmi ces traces de présence antique des rhinocéros blanc au Maroc, on citera celles retrouvées à Béni Mellal en 1976 déjà. Mais la découverte la plus importante, est sans doute liée à la grotte des rhinocéros en 1991 où plus de 15 cranes de rhinocéros blancs ont été trouvés.
Cette grotte située dans la carrière Oulad hamida1 (ancienne carrière Thomas3) dans la région de Casablanca a été classée comme site d’intérêt préhistorique, placée aujourd’hui sous la protection de la Direction du patrimoine.
Comment donc ces rhinocéros se sont retrouvés dans cette grotte ?
Pour répondre à cette question, nous citerons un extrait d’un article intitulé « Casablanca, il y a un million d’années…Un voyage dans le temps et dans l’espace » :
« Le Rhinocéros, par sa forte taille, est une proie quasi inaccessible aux différents prédateurs, homme compris, à l’exception des individus jeunes, malades ou âgés. Le charognage reste la solution la plus acceptable. Mais la distribution anatomique des restes de Rhinocéros indique que les individus sont arrivés entiers dans la cavité. On doit donc envisager très sérieusement la possibilité d’un piège naturel avec charognage, ou d’un rabatage vers un piège naturel, puis d’un abattage ou d’un charognage en alternance avec les carnivores (hyènes, canidés, lycaon, lion…). La relative abondance des Carnivores laisse en effet supposer qu’ils ont pu être des occupants occasionnels de la grotte. Du point de vue taphonomique, la fouille de la grotte est encore trop peu avancée pour qu’une impression d’ensemble puisse se dégager. »
Aujourd’hui, les divers sous espèces de rhinocéros dans le monde sont quasiment toutes menacées d’extinction imminente, notamment à cause du braconnage. « Le rhinocéros est victime de la valeur symbolique, médicinale et aphrodisiaque donnée, sans la moindre justification, à sa corne légendaire, surtout en Asie, et au trafic qui en résulte.
Le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest, spectaculaire et légendaire mammifère cuirassé, irascible et à la vue basse, a disparu de la planète à l’état sauvage. Il est officiellement déclaré éteint par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Quant au rhinocéros blanc d’Afrique centrale, il a été classé comme « peut-être éteint à l’état sauvage », tandis que les derniers représentants des rhinocéros de Java tentent de survivre au braconnage, qui a tué leur dernier représentant au Vietnam en 2010. »
Source web par ecologie
Les articles en relation

Le climat : ( anti atlas ) pour J. Riser
Le climat : ( anti atlas ) pour J. Riser Un balcon semi-aride au-dessus du Sahara Le vent emporte les feuilles sèches des noyers La paille blonde laissée sur l’aire à battre Et le linge oubli&eacut
Savoir plus...
Médina d’Essaouira (ancienne Mog Rabat, capitale moderne et ville historique : un patrimoine en partage
Médina d’Essaouira (ancienne Mog Rabat, capitale moderne et ville historique : un patrimoine en partage Située sur la façade atlantique, au nord-ouest du Maroc, Rabat est le résultat d’un dialo
Savoir plus...Le hérisson du désert
Le hérisson du désert Le hérisson du désert est un animal très solitaire, qui aime pendant la journée se réfugier sous un terrier abandonné. Il est très actif à pa
Savoir plus...
Les 8 serpents marocains potentiellement dangereux (sur 25 espèces)
De nos jours, les gens peuvent se promener un peu partout dans la nature sauvage marocaine sans vraiment avoir à craindre d’être attaqués par des animaux. Il est malheureusement fini le temps où des r&ea
Savoir plus...
La ville de Tata
La ville de Tata Tata est une ancienne oasis. Selon la légende ce sont les Almoravides au XIe siècle qui décidèrent d'implanter une palmeraie à Tata comme celle de Marrakech. Aprés, le su
Savoir plus...
Recensement général de la population et de l’habitat: Coup de projecteur sur la population nomade
Recensement général de la population et de l’habitat: Coup de projecteur sur la population nomade Une partie de la population marocaine qui se fait habituellement discrète a été mise en lumi&e
Savoir plus...
Voici l'appareil photo le plus rapide au monde : 10.000 milliards d'images par seconde !
Voici l'appareil photo le plus rapide au monde : 10.000 milliards d'images par seconde ! Un nouveau record vient d'être battu concernant l'imagerie ultrarapide qui permettait déjà de filmer le mouv
Savoir plus...
Découverte d'une nouvelle
Découverte d'une nouvelle "super-terre" pas si loin de nous Une "super-terre" a été découverte en orbite autour d'une étoile "voisine" du système solaire
Savoir plus...
Les 20 oiseaux annonciateurs de printemps
Le Maroc par sa position géographique est un pays au carrefour des voies migratoires. Riche en biodiversité grâce aux divers types d’habitats qu’il héberge, notre pays est la patrie de centaines d&
Savoir plus...
La vipère à cornes
La vipère à cornes (Cerastes cerastes) est un serpent qui appartient à la famille des «Viperidae ». Elle vit dans les déserts d’Afrique du nord et du Moyen-Orient. Elle doit son nom aux d
Savoir plus...
MASSIF DU SIROUA
MASSIF DU SIROUA H. ADMOU1 & A. SOULAIMANI1 Structure géologique Le Massif du Siroua a été visité au début du XXème siècle par L. Gentil (1905). Il se situe dans la zone cen
Savoir plus...Les tags en relation
En savoir plus sur " Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas "
Consulter les vidéos de " Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas " Consulter les photos de " Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas " Consulter les publications de " Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas " Consulter les éditions de " Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas " Consulter les communications de " Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas "Recherche du site
Recherche avancée / SpécifiqueFaune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas
Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas Faune de TSGJB - AMDGJB Caractéristique et évolution Définition de la faune
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant



Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques


Photothéques
Publications & éditions

