Historique Les énergies renouvelables bientôt toutes compétitives
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Climatologie > Définition de la Climatologie > Historique Les énergies renouvelables bientôt toutes compétitives

GJB

Historique Les énergies renouvelables bientôt toutes compétitives

Les coûts de l'éolien et du solaire vont encore baisser fortement ces prochaines années au point que ces deux énergies seront globalement moins chères que les énergies fossiles (fuel, gaz, charbon), mais les autres énergies vertes progressent également rapidement, selon une étude publiée samedi.

Ce changement complet de modèle économique est une très bonne nouvelle pour le Maroc, qui vient conforter le choix inattendu qui avait été effectué par le Roi Mohammed VI dès 2008. A l'époque, la tendance générale était au nucléaire civil pour produire de l'électricité. Les fournisseurs internationaux ne lésinaient pas sur les crédits fournisseurs pour vendre leurs équipements.

C'est à ce moment que le Roi du Maroc avait pris de court le gouvernement et les milieux de l'énergie, en décidant d'opter pour les énergies renouvelables. Dans le domaine du solaire notamment, et un peu moins dans l'éolien, le Maroc apparaît aujourd'hui dans le top 5 des pays qui ont eu une stratégie volontariste dans ce domaine, à côté des Emirats, du Chili, du Mexique et de l'Afrique du sud.

L'information que vient d'apporter l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) conforte donc cette stratégie marocaine: "En 2020, toutes les énergies renouvelables seront compétitives par rapport aux énergies fossiles", écrit l'agence dans un rapport qui vient d'être publié et qui porte sur l'évolution du prix de revient en 2017.

"Toutes les technologies renouvelables seront compétitives par rapport aux énergies fossiles en 2020", estime l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) dans une nouvelle étude sur les coûts des énergies vertes.

Les coûts moyens des renouvelables devraient atteindre entre 3 et 10 dollars le mégawatheure (MWh) en fonction des technologies (éolien, solaire, géothermie, biomasse, etc.), quand les énergies fossiles affichent des coûts entre 5 et 17 dollars le MWh, note l'étude.

Ils varient en fonction des pays, selon les gisements en énergie ou les réglementations.

Déjà en 2017, les coûts moyens des nouveaux projets de parcs d'éolien terrestre et de centrales solaires ont fluctué entre 6 et 10 dollars le MWh, avec plusieurs records en dessous de cette moyenne.

Cela a été le cas aux Emirats arabes unis, au Chili, au Mexique et au Pérou dans le solaire.

Dans l'éolien, des projets sont déjà régulièrement mis en service avec un coût de 4 dollars le MWh.

irena-energie

La capacité solaire marocaine (source: Irena)

levelised-cost

La baisse du prix de revient de l'énergie produite par solaire CSP (source: Irena)

Les baisses de coûts sont tirées par l'amélioration constante des technologies mais aussi une concurrence qui s'accentue avec de nombreuses entreprises qui développent des projets d'énergies renouvelables, remarque l'étude.

"Se tourner vers les renouvelables (...) n'est plus simplement une décision faite au nom de l'environnement mais, de plus en plus largement, une décision économique intelligente", selon Adnan Z. Amin, directeur général de l'Irena, cité dans le communiqué.

Les "meilleurs" projets éoliens terrestre et solaire pourraient ainsi produire une électricité à un coût de 3 dollars par MWh, voire moins dans les deux prochaines années.

Et cette baisse des coûts s'observe aussi pour les autres énergies renouvelables, note l'Irena. L'an dernier, des projets dans la géothermie, la biomasse ou l'hydroélectricité se sont développés avec des coûts autour de 7 dollars le MWh.

Le solaire à concentration et l'éolien en mer font également des progrès et certains projets qui seront mis en service d'ici 2020 et 2022 coûteront entre 6 et 10 dollars le MWh, prévoit l'Irena.

"Cette nouvelle dynamique témoigne d'un changement significatif de modèle énergétique", selon M. Amin. (Avec AFP)

Publié le 14/01/2018

Source Web: medias24

Imprimer l'article

Les articles en relation

Retard des pluies: Faut-il craindre le pire?

Retard des pluies: Faut-il craindre le pire? Il est encore tôt pour prédire une année sèche    Les mois de décembre et janvier seront de vrais baromètres Le régim

Savoir plus...

Mars : découverte d’un des plus grands réservoirs d’eau de la planète

Mars : découverte d’un des plus grands réservoirs d’eau de la planète Deux nouvelles études démontrent qu'il y a plus de glace d'eau sur Mars qu'on ne le pensait. Les vestige

Savoir plus...

Le réchauffement climatique fait peser un risque croissant de crise alimentaire mondiale

Le réchauffement climatique fait peser un risque croissant de crise alimentaire mondiale Si rien n'est fait pour endiguer le réchauffement climatique, c'est la sécurité alimentaire mondiale qui ser

Savoir plus...

Association Marocaine pour le Développement de Géoparc Jbel Bani (AMDGJB)

Association Marocaine pour le Développement de Géoparc Jbel Bani (AMDGJB) L'AMDGJB Association Marocaine pour le Développement de Jbel Bani, en tant qu'Association Marocaine autorisation 1954-36 –

Savoir plus...

Les défis persistants de la stratégie Génération Green au Maroc : entre ambitions et réalités climatiques

Les défis persistants de la stratégie Génération Green au Maroc : entre ambitions et réalités climatiques La stratégie Génération Green 2020-2030, initiée dan

Savoir plus...

Défense de l'Environnement- Partenaires - durabilité

La défense de l’environnement ne s’arrête pas à nos frontières Les problèmes environnementaux n’ont pas de frontières. La destruction de la biodiversité ou le changeme

Savoir plus...

Des pratiques agroécologiques dans le sud marocain – Maroc (Géoparc Jbel Bani)

Des pratiques agroécologiques dans le sud marocain – Maroc (Géoparc Jbel Bani) Migrations & Développement Organisation Non Gouvernementale créée en 1986 par des migrants, Migrations &am

Savoir plus...

Le secteur de l’élevage au Maroc : Des atouts incontournables et des défis à relever (Géoparc Jbel Bani)

Le secteur de l’élevage au Maroc : Des atouts incontournables et des défis à relever (Géoparc Jbel Bani) Le secteur de l’élevage offre des atouts incontournables qui lui permettent d&rsq

Savoir plus...

COP 23 : les États sont d’accord… pour discuter

COP 23 : les États sont d’accord… pour discuter La COP 23 s'est achevé ce weekend sans clash, ce qui est déjà appréciable. Le bilan restera maigre mais quelques avancées sont

Savoir plus...

#MAROC_Les_changements_climatiques expliqués aux jeunes (Géoparc Jbel Bani)

#MAROC_Les_changements_climatiques expliqués aux jeunes (Géoparc Jbel Bani)    Les oasis marocaines subissent les changements climatiques de plein fouet. Dans le but de sensibiliser les jeunes pour faire

Savoir plus...

Rapport du Giec : L’agriculture est à la fois un fardeau et un rempart pour le changement climatique

Rapport du Giec : L’agriculture est à la fois un fardeau et un rempart pour le changement climatique Les délégations des 195 pays membres du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’&

Savoir plus...

Sites naturels – Voici où peut-on observer « la faune sauvage » au Maroc

Sites naturels – Voici où peut-on observer « la faune sauvage » au Maroc Au Maroc, la nature sauvage est un paradis pour les amoureux de la faune, hors les villes et dans la nature sauvage vous pouvez apercev

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions